L’idée de l’association Regards vers l’Autre a commencé à germer en Normandie, sur le Causse Méjean, dans les Hautes Alpes, au cours de randonnées entre amis réunis autour de Dominique Segretain, biologiste et enseignant.

Le concept s’est développé, puis rapidement s’est concrétisé début 2012 au cours de rencontres où de nombreux participants sont venus apporter leurs compétences et leur enthousiasme au projet.

Un constat tout simple est à l’origine de Regards Vers l’Autre : les jeunes, grands consommateurs d’images, passent des heures devant les écrans, et pourtant se sentent parfois même mal à l’aise avec leur propre image.
Comment, justement par la maîtrise des images, les aider à communiquer, avancer dans leur vie, prendre confiance en eux ?

Les membres de Regards vers l’Autre, professionnels du film documentaire et de la formation, ont décidé de mettre en place une formation audiovisuelle à destination des jeunes en rupture, que cette rupture soit scolaire ou sociale.

Aux formations audiovisuelles classiques, inaccessibles pour la majorité, ils ont préféré transmettre l’expérience du terrain et de leur propre parcours professionnel dans le monde du film documentaire.

De l’idée à la réalisation, il nous a fallu moins d’une année pour mettre en place une structure : après le dépôt des statuts en février 2012, nous avons recherché un lieu de stage et en même temps monté des dossiers de demandes d’aides.

Le lieu : Après quelques contacts et rencontres sur place, la Mairie de Groix et le Président du FIFIG, François Baron nous ont très vite fait confiance : une convention a été signée avec la Mairie de Groix mettant à notre disposition les locaux servant au Festival International du Film Insulaire de l’Île de Groix (Fifig) pendant la durée du stage : salle de projection équipée (la salle de projection de Port Lay), chambres et dortoirs, salle de réunion – et salle à manger – local de montage, cuisine… simples mais accueillants !

Financement : De nombreuses fondations d’entreprise – près de 40 – ont été contactées pour financer notre jeune projet ; la Fondation JM BRUNEAU a été la première à nous donner son accord de participation, son coup de pouce financier nous permettant ainsi de lancer le prototype de notre projet.
Réductions, locations à coût réduit, prêts, dons en nature, et beaucoup, beaucoup de bonnes volontés… toutes ces aides ont été appréciées, nous permettant de boucler un premier budget spartiate mais fonctionnel !

Les stagiaires proviennent de différents coins de France (région parisienne, Bretagne, Grand Sud, ) et parfois de l’étranger. Ils nous rejoignent par différents biais : envoyés par les Missions Locales, réseaux de connaissances des formateurs, internet ou bouche à oreille ; l’essentiel est surtout d’être motivé par cette formation.

Et maintenant… Après la réussite du premier stage de septembre 2012, qui a vu la réalisation de 8 films par les 10 stagiaires dont certains n’avaient jamais tenu une caméra, quels sont les buts visés ?